Le fonctionnement et l'existence même d'une zone industrielle dans l'environnement portuaire de Kribi sont conditionnés par la conjonction de plusieurs facteurs. Il faut qu'ils soient réunis, autrement la zone ne pourra pas véritablement se déployer. La disponibilité quantitative et qualitative de l'énergie électrique est l'un de ces éléments essentiels. Sa non-disponibilité ne permet pas l'existence de la zone industrielle et son insuffisance aurait pour conséquence, un déploiement plus ou moins atrophié.
La zone industrielle actuelle, en photo instantanée, est dans une phase qu'on pourrait qualifier d'embryonnaire au vu du potentiel qu'a le PAK. Et par rapport à sa taille actuelle, les besoins en énergie électrique restent couverts principalement par la ligne biterne 30 KV prenant source à KPDC et atterrissant à Mboro. La puissance maximale pouvant transiter par cette ligne n'est pas encore atteinte. Toutefois il va de soi, au vu des projets en cours de réalisation que cette capacité maximale sera très vite dépassée.
Aussi observons-nous de très nombreuses initiatives du PAK et des propositions de divers partenaires visant à pallier ce risque et à maintenir un niveau de disponibilité toujours à la hauteur de la demande. L'audience accordée par le Directeur Général aux responsables d'EDF participe de cette logique. L'actionnaire unique du PAK actuel est l'Etat du Cameroun. Et de ce fait, la responsabilité à tous égards de doter le PAK d'infrastructures nécessaires à son fonctionnement et à sa croissance reste la sienne.
Des actions sont en cours, initiées par le top management du PAK auprès du propriétaire pour qu'il joue pleinement son rôle. Pour faire simple, le PAK essaie, autant que faire se peut, de rappeler, d'aiguillonner le Gouvernement de la République dont la mobilisation est lourde du fait de l'échelle des problèmes à résoudre. Et toute tribune pour le faire, est la bienvenue.