L’exploitation d’un port est susceptible de générer une pollution de vrac solide ou liquide dans ses bassins, lors des opérations de manutention ou à travers le ruissellement des eaux pluviales. Ce phénomène peut également survenir lorsque le port accueille un nombre important des navires qui émettent du dioxyde de carbone et du soufre. C’est dans le cadre de la prévention de ce type de catastrophes que le PAK a réceptionné le 10 septembre dernier, un important lot d’équipements de première ligne, principalement destiné à la lutte contre les déversements terrestres et maritimes. On y retrouve :
- Des absorbants capables d’extraire les hydrocarbures d’un site ayant fait l’objet d’un déversement
- Des bacs de récupération permettant le stockage d’hydrocarbures collectés après un déversement
- Des barrages de type REYCAU 350 et BARRACUDA pouvant contenir des déversements sur le plan d’eau ainsi que leur matériel de déploiement
- Un écrémeur permettant la récupération d’hydrocarbures sur le plan d’eau
- Et plusieurs équipements de protection individuelle...
Cette logistique destinée à être utilisée par le personnel de la Capitainerie et de la Direction Technique constitue en réalité la première partie d’une commande qui vise à terme, à accroitre la capacité du PAK à riposter en cas d’incident impliquant un déversement d’hydrocarbures. Cette acquisition vise en outre à répondre à une des exigences du plan national de lutte contre la pollution.
S’équiper, se former et veiller
Pour permettre une meilleure appropriation de l’utilisation de ces équipements, plusieurs sessions de formation ont été organisées à l’attention des utilisateurs finaux. Une occasion de s’imprégner du mode d’emploi et de la maintenance desdites fournitures.
Pour les dirigeants du PAK, cette acquisition constitue un pas supplémentaire dans la politique de protection de l’environnement mise sur pied dès le lancement des activités de l’entreprise. Selon Cyrille NKOA ESSOMBA, Directeur Technique du PAK « Il est important pour l’autorité portuaire de Kribi de s’arrimer aux exigences nationales et internationales. La Direction Générale a voulu, par ces acquisitions, se donner les moyens non seulement de réagir en cas de déversement ou de pollution accidentelle, mais aussi de répondre positivement aux règlements les plus strictes en la matière ». Le prochain lot d’équipements anti-pollution est attendu dans les prochaines semaines.