Sur une superficie de 26 300 ha de terrains bruts classés au domaine public artificiel, 20 000 ha de terrains bruts sont projetés à l’horizon 2040 pour les zones d’activités commerciales, logistiques et industrielles. Pour les rendre fonctionnelles, le PAK a engagé la mise en place d’un important réseau d’infrastructures (dessertes routière et autoroutière, chemin de fer, systèmes d’alimentation en eau potable, en énergie électrique, etc.). Afin de répondre, à la demande actuelle et aux besoins à l’horizon 2027, une zone couvrant une superficie brute d’environ 3 000 ha de terrains devrait permettre de rendre disponible environ 1 200 ha pour l’implantation desdites activités dans les zones contiguës au port.

Des filières variées et à forte valeur ajoutée

Ici, sur une première partie couvrant un peu plus de 105 hectares, la diversité des filières d’activités rencontrées en dit long sur le visage qui sera celui de cette zone logistique. On y retrouve des opérateurs et industries de transformation des fèves de cacao, des unités de production de pouzzolane, de transformation du bois, d’assemblage et de maintenance d’engins lourds, de fabrication et montage des appareils électroménagers, de production des produits agroalimentaires et cosmétiques, des aires de stockage et d’entreposage. Une diversité de d’activités qui apportent une plus-value à un savoir-faire local surtout avec non moins de 60% des investissements appartenant aux nationaux, à nos matières premières mais aussi au trafic portuaire, à l’emploi et surtout à la croissance du tissu économique de la sous-région et au-delà. Restent tout de même attendus le démarrage du projet de développement du terminal hydro carburant, la construction d’usine de fabrication d’équipements électriques et la mise en place d’unités de production des énergies renouvelables, entre autres.

Des perspectives alléchantes

Le futur de la zone logistique du PAK, qui est d’être un environnement portuaire croissant et dynamique, se dessine en termes d’accroissement continu du trafic, de renforcement de son attractivité par un développement de ses lignes maritimes, de développement de sa future zone économique qui le positionnera comme carrefour sous-régional, et de consolidation de sa notoriété internationale pour le développement des projets logistiques et industriels. Pour le cas spécifique de la future zone économique, il est important de souligner que le projet consiste en l’aménagement l’exploitation et l’entretien d’un espace viabilisé de 455 hectares, doté d’infrastructures optimales, en vue de l’installation d’entreprises logistiques et industrielles de premier ordre. La composante immobilière du projet prévoit la construction d’un centre des affaires moderne (espaces commerciaux, bureaux, centre d’exhibition, conférences etc.) et d’entrepôts.