Il y en avait pour deux jours de présence studieuse dans l’une des salles de réunions, plutôt étroite pour l’occasion, de l’hôtel Framotel. Deux jours pour voir prendre place, d’un bout à l’autre de longues journées de travaux et de sessions didactiques, quasiment tous les cadres-dirigeants du Port autonome de Kribi, pour une formation sur le renforcement des capacités des personnels, sur la conduite du processus budgétaire et la démarche-projet. Invité à partager ce savoir complexe et ramifié, le cabinet Bekolo & Partners d’une part, à la réputation établie sur l’accompagnement des entreprises de toutes échelles, sur les problématiques liées à la gestion comptable et financière, notamment. Dans le même bassin, le Groupe Prescriptor qui s’est fait connaître, sur les dix dernières années, par son expertise de pointe sur tout ce qui porte à la construction et à la mise en œuvre des projets, domaines spécifiques où il dispose de certifications internationales de références.
Ce sont donc ces deux Maisons qui se vu confier la responsabilité de faire des cadres-dirigeants du PAK des personnes meilleures sur tout ce qui porte à la conception, à la maturation et à la mise en œuvre des projets de toutes natures, domaines dans lesquels l’Etat du Cameroun a, ces dernières années, fait montre d’un manque d’efficacité extrêmement préoccupant. Le Port autonome de Kribi n’échappant que peu à la règle générale, lui qui s’est vu reprocher tant par la direction générale que par le Conseil d’administration, un taux d’exécution plutôt médiocre des projets d’investissement publics, sur les années 2017 et 2018. Pour Bako Harouna, Directeur général adjoint qui ouvrait les travaux, « le changement de la donne est donc un impératif de survie collective, dès lors que c’est par la capacité d’investissement même que se mesure aussi la qualité globale des dirigeants d’une entreprise ». Raison pour laquelle il était impérieux que tous ceux qui interviennent, de près ou de loin, à un niveau ou un autre de la gestion des ressources de l’entreprise soient mis au défi d’optimiser leurs savoirs sur tout ce qui entoure de près ou de loin la dépense publique.
De façon littérale, ce séminaire-atelier visait donc formellement trois objectifs. A savoir, comprendre les principes de base de l’élaboration du budget, rendre les participants capables d’élaborer un budget sectoriel ou global et être en mesure de préparer et exécuter son budget. Raison pour laquelle, plus qu’autre centre d’intérêt, la discussion portant à la définition notionnelle et géographique du projet a occupé autant de place et d’intérêt de la part de l’ensemble des participants.