EXPLOITATION DU TERMINAL POLYVALENT : Au service de l’économie nationale
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Le MV CANARY N°Vge : 202204, navire en provenance des Etats-Unis et transportant une cargaison de 9000 MTS de Petcoke destinée à l’usine de fabrication de l’entreprise CIMENCAM à Figil, a accosté le 26 mai dernier au Terminal Polyvalent du port de Kribi.

Les équipes de Kribi Multipurpose Terminal (KMT) ont eu du grain à moudre face aux 9000 MTS de Petcoke, en provenance du Port de BEAUMONT aux États unis, à
manutentionner.
Ce combustible à énergie thermique utile pour la fabrication du ciment avait pour destination finale les fours de l’industrie de fabrication de clinker de CIMENCAM, située dans le Chef-lieu du Département du Mayo-Louti. Cette importation permettra de booster la production de ciment dans cette usine qui passera de 150 000 à 500 000 tonnes par an en 2023. Ainsi, CIMENCAM aura une capacité globale de production estimée à 2,5 millions de tonnes l’an. Ce qui viendra considérablement améliorer la production nationale et régler ainsi les problèmes de pénurie et de surenchère qui règnent sur le marché local depuis quelque temps.

Le débarquement et la manutention de cette typologie de cargaison, ont été réalisés avec une cadence de 4000 MTS par jour, soit deux jours et quelques heures pour 9000 MTS traitées au total. Ce qui en matière de cadence de manutention est une belle performance. Compte tenu du caractère polluant de ce produit, toutes les mesures de sécurité ont été prises par les équipes de KMT de concert avec celles de l’autorité portuaire de Kribi afin de protéger la santé des populations et de l’écosystème.

Des moyens logistiques ont également été mis à contribution pour mener à bien cette opération qui vient convaincre d’une chose, à savoir : la montée en régime du Terminal Polyvalent ces derniers mois qui au fil du temps, s’impose comme une plateforme essentielle au service de l’économique nationale. On en veut pour preuve que, depuis sa mise en opérationnalité, il sert déjà de levier pour l’exportation des matières premières locales telles que le cacao, le café, le bétail, le coton, le bois, ect. d’une part, et d’autre part à l’importation des produits permettant de développer le tissu industriel du pays.