C’est Jules Doret NDONGO, le Ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF) qui a personnellement conduit le Directeur Général de l’Organisation Internationale pour le Bambou et le Rotin (INBAR) à Kribi. C’était mercredi 4 mars 2020. Après un stop protocolaire dans la ville balnéaire, les hôtes de marque ont été conduit à 35 km, sur le site du port en eau profonde, par Harouna BAKO, Directeur Général Adjoint du Port Autonome de Kribi (PAK). Le tour du propriétaire, d’une minutie peu ordinaire, a été fait sous les éclairages du responsable des lieux, Bertrand NDI, Commandant du port (COMPORT). Sur l’intérêt de la visite du DG de INBAR à Kribi, Jules Doret NDONGO explique : « Je l’ai accompagné à Kribi pour qu’il puisse visiter le Port en eau profonde, une Grande réalisation du Président de la République S.E Paul BIYA. Ce port a été construit sous financement d’Eximbank of China, la Chine où se trouve justement le siège de INBAR et où vit le Dr MCHUMO », souligne le MINFOF qui, au sortir de Mboro, a conduit le DG d’INBAR dans des réserves de bambous, répandues dans le voisinage du port de Kribi.
Occasion pour le MINFOF de révéler que « le bambou que très peu de gens connaissent est en réalité l’instrument de demain, surtout pour un pays comme le Cameroun qui exporte du bois. Le bois prend 50 ans à se regénérer alors que le bambou se reproduit en 5 ans seulement. Donc, allons vers le bambou qui joue presque les mêmes fonctions que le bois sinon davantage. On peut le cultiver, le transformer, le vendre et l’exporter », se réjouit Jules Doret NDONGO, assurant que le « bambou c’est la direction vers l’avenir ».
En attendant demain, la visite de mercredi dernier était aussi l’occasion de rappeler que le Cameroun siège à la présidence du Conseil de INBAR depuis novembre 2019 et ce, pour une durée de deux ans, avant de passer la main à un autre Etat membre. D’ici novembre 2021, le Cameroun profite pleinement de son siège et des liens étroits avec le Dr Ali MCHUMO pour soumettre des projets de développement du bambou et rotin, qui peuvent être financés par l’organisation internationale et mis en œuvre au Cameroun, en faveur des artisans locaux.