Un conseil d’administration pour valider un budget d’ambition

Le plan de passation des marchés, indexé au budget, présentait le schéma d’allocation et d’implémentation formelle des efforts et de la stratégie de l’entreprise.

Un Conseil d’administration pour valider un budget d’ambition

Aucune entreprise du monde ne fait de la tenue de son conseil d’administration un moment banal. Qualité des participants, structure et nature des débats, complexité des sujets et médiatisation des enjeux : tous les ingrédients sont en général réunis pour faire d’une telle séquence, un moment important et fécond au cours duquel se joue le destin de la communauté engagée dans l’entreprise, ou liée à ladite entreprise par un foisonnement d’intérêts. Au Port autonome de Kribi (PAK), comme ailleurs, la règle a été respectée le 27 décembre dernier lorsque les administrateurs de l’organisation se sont retrouvés, à 10h, au siège de leur représentation à Yaoundé, sous la présidence de Jean-Paul Simo Njonou, pour la tenue de la douzième session ordinaire de l’institution. Attentes importantes en interne comme en externe, afin que toutes les parties prenantes se représentent la marche à suivre sur les douze prochains mois.

Une session tenue, comme il est de tradition, à huit clos. Son objet ? L’examen de l’enveloppe budgétaire présentée par la direction générale de l’entreprise, au titre des investissements et du fonctionnement projetés en 2019. Six heures de séance au cours desquels tous les points de vue ont été défendus autour de la stratégie globale de l’entreprise qui se veut être la consolidation de son activité dans un environnement concurrentiel et, par ce faire, la mise à disposition rapide des infrastructures d’exploitation attendues de longue date par différents acteurs, dont les zones et magasins logistiques.

Compréhension partagée des enjeux

D’où l’importance décisive que revêtait aux yeux de tous, le plan de passation des marchés, qui se présente comme le document de référence indiquant de façon claire, le schéma d’allocation et d’implémentation formelle des efforts et de la stratégie de l’entreprise, dans sa tentative de formulation et d’acquisition d’un capital matériel et immatériel de qualité. Un exercice loin d’être aisé, en ce qu’il exige de nombreux arbitrages et, en amont, et une parfaite compréhension – par tous les acteurs engagés – des enjeux et perspectives de développement et de valorisation de l’organisation, sur le court, le moyen et le long termes.

Au bout du jeu, la Direction générale a obtenu de ses administrateurs, la mise à disposition d’une enveloppe provisionnelle de quelques 30,5 Mds F. CFA répartis en deux grandes zones de charges : les investissements, pour 11,672 Mds F. CFA et le fonctionnement, pour 18,829 Mds F. CFA. Une augmentation en volume de 4,567 Mds F. CFA, pour 12% en valeur relative. De quoi donner un coup d’accélérateurs aux projets et initiatives du PAK, dans un contexte national et international chargé, où la stabilité des recettes en loin d’être une garantie en soi.