« Encourager la poursuite de l’effort pour améliorer le quotidien des Camerounais. Mais aussi, booster l’économie pour permettre une émergence certaine du Cameroun ». C’est en ces termes que Sylvain TAH, Président du Collectif des journalistes d’investigation (CJI) justifie le Prix d’Excellence managériale 2019, décerné à Patrice MELOM, Directeur Général du Port Autonome de Kribi (PAK). Une distinction remise vendredi 26 juin dernier à l’immeuble siège de la Direction Générale du PAK à Kribi. Compte-tenu du contexte pandémique actuel, la cérémonie de circonstance a été sobre mais riche d’appréciations formulées par les deux mandataires du CJI : le Président Sylvain TAH (journal Le soir) et le Secrétaire général Ignace YOMBI (journal Epervier). Les deux journalistes d’investigation expliquent que leur collectif, d’une cinquantaine de membres, œuvre pour la diffusion de l’information dénuée de toute manipulation, à travers un réseau de plus en plus sollicité des professionnels travaillant pour divers médias. Aussi, les textes du CJI stipulent que dans la mesure du possible, un diplôme d’Excellence soit décerné à tout acteur qui se distingue dans la gouvernance publique. Sur ce dernier point, Sylvain TAH affirme que c’est « sans flagornerie aucune, mais après plusieurs descentes de terrain pour attester des aptitudes et des contributions du Directeur Général du PAK dans l’économie du Cameroun, que nos enquêteurs ont posé le diagnostic et décidé de décerner le Prix d’Excellence 2019 à Patrice MELOM ». Le Président du CJI poursuit, en expliquant que le management du Directeur Général du PAK se résume « à travers le triptyque suivant : diligence dans le service ; concertation dans la prise de décision et amélioration substantielle des conditions de travail du personnel ». Pour le CJI, ces seuls constats nous confortent dans le choix d’un acteur majeur, un manageur exceptionnel. En face, Patrice MELOM s’est montré surpris et particulièrement flatté. « Je suis assez discret dans mon travail et je sais que les journalistes m’en veulent un peu de ne pas toujours répondre favorablement à leurs multiples demandes d’interviews. Alors, qu’un collectif de professionnels réussisse à me sonder au point de me gratifier d’un diplôme d’excellence me réjouit au plus haut point. » Pour le Directeur Général du PAK, la haute confiance du Chef de l’Etat est une obligation de résultats, lesquels sont souvent mis en lumière grâce aux journalistes d’investigation à qui il dit humblement merci.